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IACM-Bulletin du 22 juillet 2014
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Science/Homme â le THC est efficace pour le traitement des enfants sĂ©vĂšrement handicapĂ©s
Le THC est Ă©tĂ© efficace pour traiter les douleurs, la spasticitĂ©, lâagitation et les troubles du sommeil chez des enfants. Ces rĂ©sultats ont Ă©tĂ© obtenus par les mĂ©decins de lâhĂŽpital universitaire de Saarland, Allemagne. 17 enfants ĂągĂ©s de 6 mois Ă 17 ans, prĂ©sentant des douleurs, de lâagitation et souffrant de spasticitĂ© sĂ©vĂšre ont Ă©tĂ© traitĂ©s. 10 enfants prĂ©sentaient une paralysie cĂ©rĂ©brale infantile, deux une leukodistrophie, trois des dĂ©fauts mĂ©taboliques, et deux une lĂ©sion cĂ©rĂ©brale de type ischĂ©mique. En plus du THC, la plupart recevaient un traitement. Les doses de THC Ă©taient de 0.1 Ă 1.1 mg par kilogramme du poids du corps.
Une diminution significative de la douleur a Ă©tĂ© notĂ©e chez 16 des 17 enfants. Pour 14 dâentre eux, une rĂ©duction de la spasticitĂ© a Ă©tĂ© observĂ©e, et pour 12, une rĂ©duction de lâagitation et des troubles du sommeil a Ă©tĂ© constatĂ©e. Pour 5 enfants, les doses dâopioĂŻdes ont pu ĂȘtre rĂ©duites, et pour deux autres, les antalgiques ont pu ĂȘtre supprimĂ©s. Les auteurs ont Ă©crit : « il serait bon dâentreprendre, dans diffĂ©rents centres, des essais prospectifs plus importants. »
Science/Homme â le nabilone est efficace pour traiter le stress du dĂ©sordre post-traumatique (PTSD)
Le nabilone a amĂ©liorĂ© la qualitĂ© du sommeil et rĂ©duitl les cauchemars, les douleurs chroniques et les autres symptĂŽmes des patients souffrant de stress du dĂ©sordre post-traumatique. Ce sont les rĂ©sultats dâune Ă©tude rĂ©trospective portant sur 104 patients de sexe masculin qui prĂ©sentaient une maladie mentale sĂ©rieuse, et Ă qui il avait Ă©tĂ© prescrit du nabilone. Lâanalyse a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par les scientifiques du Department of Psychiatry de lâ UniversitĂ© dâOttawa, Canada, et a Ă©tĂ© publiĂ©e dans le Journal of Clinical Psychopharmacology.
Les rĂ©sultats ont indiquĂ© que le nabilone, qui est un dĂ©rivĂ© synthĂ©tique du THC aux effets pharmacologiques identiques, pourrait traiter plus dâun tiers des indications. La moyenne du dosage final Ă©tait de 4.0 mg. Avec un dĂ©but de traitement avec le nabilone, il a Ă©tĂ© possible dâinterrompre des mĂ©dications associĂ©es (la plupart du temps des antipsychotiques et des sĂ©datifs/hypnotiques) qui prĂ©sentent plus de risques dâeffets secondaires que le nabilone. Les auteurs ont conclu que « cette Ă©tude prĂ©sente le nabilone comme un produit sĂ»r traitant de maniĂšre efficace les troubles courants des patients sĂ©vĂšrement et mentalement malades ».
Science/Homme â le cannabis est efficace pour traiter les nausĂ©es consĂ©cutives Ă un arrĂȘt cardiaque
Le cas dâune femme de 78 ans prĂ©sentant des nausĂ©es difficiles Ă soulager Ă la suite dâun arrĂȘt cardiaque cĂ©rĂ©belleux qui rĂ©pondait bien au traitement avec le THC a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© par les mĂ©decins du Department of Care of the Elderly du Glan Cluryd Hospital in Rbyl, Royaume-Uni. Les nausĂ©es irrĂ©ductibles, des vertiges et une une ataxie constituaient les symptĂŽmes initiaux. Bien que lâataxie et les vertiges ont diminuĂ© aprĂšs le rĂ©tablissement, les nausĂ©es ont persistĂ©. Elles devenaient si fortes que la femme Ă©tait malade au moindre mouvement. Les mĂ©dications standard ne lui Ă©taient dâaucun secours.
Les symptĂŽmes Ă©taient si troublants que cette patiente a acceptĂ© dâessayer le cannabis (procurĂ© illĂ©galement). Elle a commencĂ© par lâingestion de gĂąteaux au cannabis, puis a consommĂ© des petites quantitĂ©s quâelle Ă©talait sur ses toasts, une fois par jour. Une semaine plus tard, elle pouvait marcher et mĂȘme sortir Ă lâextĂ©rieur de chez elle. Bien quâelle se sente toujours nausĂ©euse, cela ne lâinquiĂšte plus. En deux ans, aucun effet contraire nâa Ă©tĂ© mentionnĂ©. Les auteurs ont conclu que âle cannabis pourrait ĂȘtre une solution de traitement des nausĂ©es rĂ©fractaires, quand tous les autres traitements ont Ă©chouĂ©. »
En bref
Dominique â le premier ministre voudrait rĂ©viser la lĂ©gislation du cannabis
Le premier ministre Roosevelt Skerrit a indiquĂ© quâil estimait le temps venu de rĂ©viser les lois sur le cannabis. Un comitĂ© rĂ©gional pourrait ĂȘtre Ă©tabli rapidement pour entamer un dialogue avec les experts en cette matiĂšre. La Dominique est une petite Ăźle nation des Antilles.
Science/Animal â un taux Ă©levĂ© dâanandamide dans le cerveau est associĂ© Ă une meilleure tolĂ©rance au stress
La recherche sur le modĂšle animal indique que de bas niveaux dâanandamide dans le cerveau induisent lâanxiĂ©tĂ© aigue liĂ©e au stress. Les auteurs ont conclu que lâaccroissement du niveau dâanandamide « est une stratĂ©gie pharmacologique viable pour le traitement des troubles neuropsychiatriques liĂ©s au stress. »
Department of Psychiatry, Vanderbilt University School of Medicine, Nashville, USA.
Bluett RJ, et al. Transl Psychiatry 2014;4:e408.
Science/Animal â lâentraĂźnement Ă lâendurance et Ă la force rĂ©duisent la douleur en activant le systĂšme endocannabinoĂŻde
Lâexercice de rĂ©sistance aussi appelĂ© exercice Ă la force rĂ©duit la douleur. Une seule session dâexercice sur les rats a montrĂ© lâactivation du systĂšme endocannabinoĂŻde destinĂ© Ă rĂ©duire la douleur.
Federal University of Minas Gerais, Belo Horizonte, Brazil.
Galdino G, et al. Anesth Analg. 26 juin 2014. [in press]
Science/Homme â une consommation excessive dâalcool est associĂ©e Ă une consommation de stimulants
Une enquĂȘte en ligne incluant 1994 jeunes Australiens, au cours de lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente, rĂ©vĂšle que la surconsommation dâalcool chez les jeunes adultes est associĂ©e Ă une intoxication stimulante mais pas une intoxication au cannabis. »
The Australian National University, Canberra, Australia.
McKetin R, et al. Drug Alcohol Rev. 30 juin 2014. [in press]
Science/Homme â diffĂ©rences entre adolescents bipolaires consommant du cannabis et non consommateurs
Une Ă©tude incluant 67 adolescents a montrĂ© que les adolescents qui prĂ©sentent un trouble bipolaire avec une consommation de cannabis comorbide ne montrent pas la mĂȘme sur- activation des rĂ©gions du cerveau impliquĂ©es dans le processus Ă©motif que les adolescents simplement bipolaires. Les auteurs ont Ă©crit que « ceci suggĂšre que ces individus peuvent prĂ©senter un dĂ©sordre bipolaire endophĂ©notype unique ou que la consommation de cannabis peut altĂ©rer lâactivation du cerveau uniquement pour les patients atteints de troubles bipolaires qui consomment du cannabis. »
University of Cincinnati, USA.
Bitter SM, et al. Addiction. 24 juin 2014. [in press]
Science/Homme â lâacĂ©tycholine est importante pour les lĂ©sions de la mĂ©moire induites par le cannabis
Le neurotransmetteur acĂ©tylcholine joue un rĂŽle important dans les lĂ©sions de la mĂ©moire induites par le cannabis. Ceci est le rĂ©sultat de lâĂ©tude rĂ©alisĂ©e sur 15 fumeurs de cannabis occasionnels qui ont reçu diffĂ©rentes mĂ©dications aprĂšs lâinhalation de cannabis. Quand traitĂ©s avec du rivastigmine, un agent cholinergique, la perte de la mĂ©moire a Ă©tĂ© partiellement renversĂ©e.
Department of Neuropsychology and Psychopharmacology, Maastricht University, The Netherlands.
Theunissen EL, et al. Psychopharmacology (Berl). 8 juillet 2014. [in press]
Science/Animal â lâactivation des rĂ©cepteurs CB2 protĂšge le coeur dans les premiers stades dâune cardiomyopathie
Les rĂ©cepteurs cannabinoĂŻdes de type 2 jouent un rĂŽle clĂ© dans la protection du cĆur au cours de la phase initiale du dĂ©veloppement dâune cardiomyopathie ischĂ©mique, a montrĂ© une Ă©tude sur les souris.
Department of Cardiac Surgery, University Clinical Centre Bonn, Germany.